De retour de Djerba

Eh oui, nous sommes retournés à Djerba. Nous avons retrouvé avec plaisir la mer, (sans vouloir dénigrer notre Océan Atlantique et nos latitudes) une mer où il fait bon se baigner, un site paradisiaque, farniente pour moi et kitesurf …à dose homéopathique…pour Patrick.

Situation difficile pour les Tunisiens, nous n’imaginions pas à quel point souffrait le tourisme après les deux derniers attentats. Beaucoup d’hôtels fermés, le notre presque vide, la plage désertée… c’était calme, trop calme. Gardes en armes renforcées sur la plage, je dois avouer que ça fait une impression étrange de vulnérabilité de se savoir en maillot de bain à quelques mètres d’un militaire en gilet pare-balles, kalachnikov prête à servir. Et pourtant, où prend-on le plus de risques, dans le métro parisien? dans le Thallis? ou sur une plage avec si peu de fréquentation que le jeu n’en vaudrait pas la chandelle pour le terroriste kamikaze?

L’an prochain, inch Allah , on y retournera…

 

L’impressionnisme.

L’ANFEM, Association Nationale des Femmes(et filles)de militaires, j’en fais partie depuis de nombreuses années. une ambiance sympa et chaleureuse, des sorties inoubliables. J’anime l’atelier d’aquarelle toujours avec le même plaisir et participe à celui de peinture à l’acrylique. L’animatrice m’oblige à sortir de mon style habituel, je dois avouer que cela demande un certain effort de ma part et quand je me prête à l’exercice, il arrive que je ne sois pas déçue.

Hier, petit travail à la façon impressionniste.

Lumière d’hiver, lumière d’été.

Deux toutes petites acryliques sur carton.

Muncar à Java.

C’est le 2ème port d’Indonésie…il vous manquera le bruit et les odeurs!

Le porteur de soufre du mont Kawah Ijen.

C’était à Java…je viens de voir que j’avais écrit « souffre » avec 2 f ….tant pis. J’ai failli ne pas arriver au sommet, un fort mal de tête au réveil que le manque d’oxygène n’avait pas arrangé. Heureusement que je n’ai pas abandonné en route, à plusieurs reprises j’ai failli laisser tomber et m’asseoir sur un rocher en attendant le retour de Patrick et de nos amis. Le site était superbe, le lac d’un vert amande opalescent, les porteurs de soufre tout chétifs et mal chaussés avec 70 kg ou plus dans leurs paniers…